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Les différentes modalités du répit

Les différentes modalités du répit

1. L’accueil de jour ou de nuit

 

L’aidant peut demander la mise en place d’un accueil de jour pour l’aidé. Ce dernier permet la prise en charge dans une structure adaptée de la personne dépendante et peut se faire une à plusieurs fois par semaine, que ce soit de jour ou de nuit. L’objectif est de libérer du temps pour l’aidant(1).

 

Au cours du temps d’accueil, l’aidé a la possibilité de prendre part à des activités adaptées à son état de santé et est suivi par une équipe pluridisciplinaire.

 

Les différents renseignements concernant cet accueil de jour peuvent se trouver auprès du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Mairie ou de l’Assistante sociale locale.

 

Un financement par l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est souvent possible. Toutefois, Il est important pour l’aidant de se renseigner concernant les tarifs, ces derniers variant d’une structure à l’autre et restant à la charge de l’aidé.

A Savoir :

l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une allocation destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie.(2)

 

2. L’hébergement temporaire

 

Il existe des structures d’hébergement temporaire qui prendront en charge la personne aidée durant le moment de répit. La durée peut varier entre plusieurs jours et plusieurs mois. L’aidé sera alors accueilli dans une structure telle qu’un EHPAD, une unité Alzheimer ou encore une structure privée.

 

En cas d’hospitalisation du proche aidant qui ne peut être remplacé et dont la présence ou l’aide est indispensable à la vie à domicile, une aide ponctuelle peut être accordée pour financer un hébergement temporaire de la personne aidée(3).

 

3. L’accompagnement à domicile

 

Des heures d’aide à domicile supplémentaires, voire d’une présence continue, peuvent être accordées de manière ponctuelle afin de permettre le maintien à domicile de la personne aidée. Cet accompagnement permet à l’aidant familial de bénéficier d’un temps de répit(4).

 

4. Les séjours vacances

 

L’aidant peut également prétendre à des séjours de vacances. Ces vacances se déroulent dans des maisons familiales ou autres. L’aidant peut se rapprocher d’association d’aidants afin d’obtenir des informations.

 

Certaines Institutions de retraite complémentaire et Centre Communaux d’Action Sociale ou d’autres associations (Vacances Répit Familles, INT’ACT, SIEL BLEU, etc…) organisent des séjours dans des cadres adaptés aux besoins de la personne aidé (maisons familiales, gîtes ruraux, hôtels,…).

 

Ces séjours vacances restent encadrés par des professionnels et des bénévoles, ce qui permet aux personnes aidées de partir seules ou alors accompagnées de leur aidant. Ce dernier bénéficie lui aussi d’un accompagnement afin de profiter de son séjour et de rompre avec son quotidien d’aidant.

SOURCES :

(1) Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, Annexe, Volet 3 : Accompagner la perte d’autonomie, 2.1. Reconnaître un droit au répit pour les aidants dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie.
(2) Code de l’action sociale et des familles Articles L232-1
(3) Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, Annexe, Volet 3 : Accompagner la perte d’autonomie, 2.1. Reconnaître un droit au répit pour les aidants dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie.
(4) Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, Annexe, Volet 3 : Accompagner la perte d’autonomie, 2.1. Reconnaître un droit au répit pour les aidants dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie.